Si celle-ci entretient le frisson amoureux, elle n’est jamais sans mauvaises surprises…
Sextos : attention, danger !
Bien une consequence d’une revolution virtuel ! Apres des strip-teases devant nos webcams, le sexting via Internet ou smartphone fait a le tour une percee fulgurante. Une femme concernant quatre s’y adonne aux Etats-Unis. Et en France ? Dans une etude realisee au printemps dernier par l’institut de sondage Yougov pour le createur de voyages Marco Vasco, 16 % de des concitoyens avouent avoir deja echange des sextos avec un(e) collegue d’embauche. Sans surprise, les moins de 44 annees s’adonnent davantage a une telle fonctionnel (avec 1 pic a 31 % chez nos 25-34 ans).
Coup de pouce pour la libido… Partager des paroles et/ou des images crues reste 1 excellent stimulant pour la sexfinder libido. D’ou l’interet Afin de les couples qui se trouvent separes ou ceux qui veulent seulement entretenir la flamme. « C’est un bon moyen de nourrir le desir, souligne la sexologue Mireille Bonierbale, car il sollicite l’imaginaire, le meilleur moteur qui soit. Ces echanges peuvent permettre en outre d’instaurer une complicite. »Le succes de votre nouveau mode de communication est tel que l’on deniche meme des modeles de propos concernant Internet pour ceux qui seraient au garage d’inspiration… Reste que l’emetteur a interet a se montrer reellement precautionneux lorsqu’il selectionne le destinataire d’invitations aussi hardies que : « Je te saute votre soir des que tu rentres », ou « Voici votre que je te ferais si tu etais la. » On a connu des collegues de bureau quelque peu trop presses qui expediaient avec megarde leurs promesses sur tout le reseau de l’entreprise. Plutot genant !
Les ados en toute premiere ligneFriands de nouvelles experimentations Sur les forums, les ados ont rapidement adopte les sextos au but de « stimuler la vie affective et sexuelle entre partenaires perso, ou de provoquer le debut d’une relation romantique », analyse le sociologue canadien Jocelyn Lachance dans Internet et sexualite des adolescents (l’equilibre de l’homme, mars-avril 2012). Claque d’envoyer des photos de soi deshabille semble aussi devenu une fonctionnel encore plus banale chez les jeunes qui utilisent Snapchat. Cette appli reste destinee a envoyer des messages qui s’autodetruisent au bout d’une duree plus ou moins breve (souvent de une a dix secondes) selectionnee par l’emetteur. Mais il pourra y avoir quelques deboires… Car le defi pour le destinataire consiste a reussir a operer une capture d’ecran. En temoigne la mesaventure de votre adolescente qui avait envoye une video tres intime a un garcon d’un nouvelle lycee, lequel s’est empresse d’la partager avec ses copains, qui l’ont a leur tour diffusee a leurs camarades… En outre, les « snaps » ne semblent jamais si ephemeres que i§a car, meme quand ils ont ete effaces, Il est i nouveau des revenus d’acceder a leur stockage temporaire. Pour 300 a 600 dollars (250 a 500 euros), une entreprise americaine propose deja « aux parents et a la justice » un systeme permettant de denicher les images de tout telephone equipe du systeme Android.
Plusieurs images non protegeesOn s’effeuille pour les beaux yeux de son mari d’ailleurs, quelque moment plus tard, on retrouve des photos publiees sur Internet par un ancien petit ami rancunier.
La nageuse Laure Manaudou, qui en a fait l’amere experience, met en vais garder : « Ces cliches sont tel 1 pistolet charge au sein des mains d’un amant congedie. » Notre mesaventure n’est pas rare. C’est pourquoi, dans plusieurs pays, la justice tente de distinguer le sexto « primaire », quand un individu diffuse elle-meme une photo ou un film la representant, du sexto « secondaire ». La, il s’agit d’un tiers (qu’il soit ou non destinataire du message d’origine) qui transfere le contenu a d’autres individus. Un cas de figure dorenavant severement puni dans l’Etat de Victoria, en Australie, apres qu’une enquete a foutu en evidence le grand nombre d’adolescents victimes de tels comportements. Depuis novembre 2014, diffuser des donnees perso sans le consentement des personnes peut y couter jusqu’a deux annees de prison.
Une pratique mal encadreeUne nouvelle menace pese, en particulier sur les plus jeunes. Dans 1 premier moment, les pouvoirs publics francais ont considere que le sexting consistait « en un echange d’images denudees ou erotiques » et participait donc du « developpement normal d’une vie sexuelle et des experimentations online » des jeunes internautes. Le 5 decembre 2013 toutefois, l’Academie francaise decidait de traduire le mot sexting par textopornographie. Et claque que Notre notion d’erotisme disparaisse au profit de celle de pornographie n’est gui?re sans consequences. La quasi-totalite des messages representant des moins de 18 ans pourrait desormais tomber sous ma chance de la loi, l’ado « sexuellement actif » se retrouvant assimile a votre pedophile ! Le legislateur a des difficultes a encadrer ces nouvelles pratiques. Neanmoins, leurs adeptes ne devraient pas oublier que l’exhibitionnisme vais garder un cote dangereux – qui participe certes au frisson –, obligee de aussi encourager a la prudence. L’envoi de sextos peut paraitre audacieux et coquin sur le moment, mais on peut aussi le regretter assez vite…